A la une : Cercle dépendance
Inspiration // Expérience // Partage // Croissance // Immersion // Contribution
Article écrit sur ? La flûte enchantée - Mozart
"Même un voyage de 1000 kms commence par un premier pas"
Lao TSEU
L’écriture est en moi… Chaque fois où l'occasion se présente je me ravis de vous offrir un sujet, un déclic, une expérimentation pratique et/ou une actu qui me chavire le cœur… Vous découvrez aussi des références scientifiques (auteur, musique, témoignage, livre,...), un peu de ma story et/ou un retour d’expérience… selon le « moods » du moment et toujours pour mieux répondre à vos besoins…
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L’autonomie est une notion essentielle et complexe.
L’analyse Transactionnelle définit l’autonomie comme la forme la plus aboutie d’un fonctionnement fondé sur des liens multiples.
L’autonomie n’est pas vue comme un état statique mais comme un processus, une dynamique.
STADE 0 : LA DEPENDANCE:
La dépendance est qualifiée de stade zéro car elle ne comporte aucune autonomie.
Comme l’enfant placé sous la dépendance de ses parents pour subvenir a tous ses besoins et à sa protection , dans une organisation, le nouveau collaborateur, dépend de son responsable hiérarchique pour son intégration, son inclusion.
A ce stade , les liens sont forts et inégaux. La relation va dans un seul sens , il y a un donneur et un receveur.
STADE 1 : LA CONTREDEPENDANCE:
C’est le début du processus d’autonomisation et il démarre par l’opposition. .
C’est l’adolescence et son désir d’explorer d’autres cadres de référence et de contester celui des parents, dans l’organisation, la contre dépendance se manifeste par de la grogne, du refus et un contrepied systématique qui exprime une demande cachée d’exister d’avantage, d ‘être entendu, reconnu, de trouver sa place ( besoin de contrôle).
Le collaborateur à ce moment de son évolution a besoin d’un manager ferme mais très à l’écoute de la demande cachée , tout comme les parents doivent s’efforcer d’accompagner les expériences de leurs adolescents en maintenant leur protection. Nos amis Anglo-Saxons ont une formule pour cette période qui me parait adéquate: » Lots of love and a little healthy neglect » .
Le caractère déconcertant de la contre dépendance provient du fait que l’individu exprime deux messages :
Un message explicite : revendication et grogne
Un message implicite : être reconnu et intégré
Si l’environnement ou les parents n’entendent que le premier message, la situation risque de se durcir et les conflits peuvent être orageux . Ecoute, fermeté, rappel des règles, cohérence , permission d’expérimenter selon les critères familiaux ou organisationnels : voila ce dont a besoin l’adolescent comme le collaborateur à ce stade.
STADE 2 : L’INDEPENDANCE:
Dans la vie courante, cette période se situe à l’entrée dans l’âge adulte.
Le jeune adulte éprouve le besoin de voir si il tient debout tout seul. Il veut expérimenter, prouver et se prouver. S’il se trompe ses erreurs lui appartiendront.
Au stade de l’indépendance , le collaborateur éprouve le besoin de montrer et de se montrer qu’il y arrive tout seul.
En pleine croissance professionnelle, le collaborateur est très demandeur de sens : aucun changement, aucune action, aucun contrôle n’est accepté si il n’est pas compris.
Dans l’entreprise, c’est l’expert qui estime n’avoir de comptes à rendre à personne, qui coopère le moins possible, il « sait » ce qu’il a à faire et perçoit ses collègues comme une gêne .
L’indépendance est un moment de « non-lien » . Elle peut être ambiguë car elle ne rechigne pas à ce que des liens du passé subsiste( jeunes adultes qui acceptent de l’argent de leur parent- minorités régionales etc..).
Le dysfonctionnement dans le processus d’autonomie réside moins dans l’opposition ( la contre –dépendance) que dans la réponse qui y est apportée.
C’est une étape de maturité ou le collaborateur est exigeant par rapport à son manager .
Le manager doit changer de posture. :
Accepter de traiter son collaborateur en pair , comme une personne pleinement compétente.
Mais aussi , l’amener progressivement a expérimenter le lien par exemple en l’incitant à partager son expertise avec des plus jeunes, en travaillant en binôme, en l’intégrant dans un groupe projet.
C’est l’ouverture par rapport à son environnement.
STADE3 : L’AUTONOMIE:
Est autonome une personne qui est libre, indépendante et responsable d’elle-même.
Elle est capable de prendre soin de ses besoins physiques, matériels et psychologiques.
Elle peut subvenir à ses besoins sur le plan financier, faire ses propres choix, prendre ses propres décisions, résoudre elle-même ses propres difficultés.
En entreprise, le collaborateur autonome est compétent, indépendant et en même temps coopératif ,il a intégré le fait que la collaboration est nécessaire et le garant de sa propre efficacité.
Les liens sont non seulement assumés, mais recherchés, renforcés et explicités.
Autrement dit, l’autonomie, est la forme la plus aboutie du lien.
L’autonomie, c’est le fait d’être en « pleine conscience » avec l’ensemble des stades. C’est vivre « éveillé » à soi-même et libre d’entrer dans des relations constructives et épanouissantes .
La personne parvenue à l’autonomie est prête pour entrer dans une dynamique personnelle riche et un degré de puissance personnelle supérieure.
LA METHODE DES 5 W, DES 5 POURQUOI *
autonomie
Parce que les situations de dépendance existent dans nos quotidiens et nous préviennent de faire l’expérience de l’autonomie, je mets aujourd’hui le focus sur un nouvel outil de conscientisation : le cycle de la dépendance de Katherine Symor.
Katherine Symor est une analyste transactionnelle américaine ayant travaillé dans les années 1970 avec des membres de groupes opprimés, des femmes américaines dont les options étaient, à cette époque, très limitées en conséquence de structures sociales, politiques et économiques. Ces restrictions de choix sont en elles-même une oppression.
Au travers de ses études de groupes de femmes opprimées, elle a mis en évidence un cycle permettant d’ accéder à l’autonomie : le cycle de la dépendance, dont les applications vont bien plus loin que la population objet de l’étude car il peut être identifié dans tous les contextes de la vie que ce soit professionnel, familial, amoureux, amicaux, politiques, sociaux, mais aussi tout simplement le développement de l’enfant.
Dans cette représentation du cycle de la dépendance, elle fait le lien avec les positions de vie et l’enclos OK de Franklin Ernst (+/+, -/+,…).
Dans le cycle de la dépendance, chaque étape doit être franchie pour passer à l’étape suivante.
1. Dépendance
La dépendance est une phase de soumission à l’autre. L’autre est responsable des choix, des actions et des résultats. La personne dépendante a besoin des autres pour obtenir ce qu’elle veut.La personne dans cette phase se sent démunie et pense qu’il n’est pas possible de faire évoluer la situation.
Si elle est pathologique, elle correspond au rôle de Victime dans le triangle dramatique. Lorsqu’elle est authentique, elle répond à une situation d’oppression, d’inégalités et de manquements réels.
Par exemple dans le contexte familial, le bébé est dépendant de ses parents pour se nourrir, se laver, se vêtir…
Dans le contexte professionnel, il peut s’agir par exemple de la phase de formation d’un junior récemment embauché. Phase durant laquelle il ne sera pas mis en contact direct avec des clients ou n’aura pas de responsabilité budgétaire…
2. Contre-dépendance
Cette phase est celle de la rébellion, du rejet en bloc de ceux dont la personne était dépendante. Elle se caractérise par la colère, l’hostilité. Elle est nécessaire et doit être expérimentée pour passer à l’étape suivante. Lorsqu’elle est pathologique, elle se caractérise par un rôle de Persécuteur dans le triangle dramatique ou de l’agressivité passive. Si elle est authentique, elle est fondée sur une vision claire des déficiences et manquements des personnes et systèmes dont la personne était dépendante.
Par exemple dans le contexte familial, l’adolescence est un exemple parlant d’une phase de contre-dépendance exprimée au travers de phrase comme « Vous ne comprenez jamais rien, « Vous êtes trop nuls. »…(je vous fais la version soft !).
Dans le contexte professionnel, il peut par exemple s’agir du moment ou ce même jeune embauche prend ses premières responsabilités et se positionne comme « sachant mieux que les seniors qui ne connaissent rien aux nouvelles méthodes et techniques »…
3. Indépendance
L’indépendance est la phase durant laquelle la personne est responsable des choix, des actions et des résultats. C’est une étape de conscience de ses valeurs, de son identité, de son unicité. La personne indépendante peut obtenir ce quelle veut par ses propres moyens. C’est une étape de séparation durant laquelle l’envie de tout plaquer (son job, son conjoint,…) peut être forte. Il est donc important de bien différencier indépendance d’une simple réaction égoïste à la dépendance. Si elle est pathologique elle prend la forme du rôle de Sauveur dans le triangle dramatique. Si elle est authentique elle permet l’exploration saine de nouveaux systèmes, de nouvelles structures et normes.
Par exemple, dans le domaine familial, le jeune adulte, émotionnellement indépendant, pourra prendre son indépendance en ne partageant plus ses expériences avec ses parents.
Dans le domaine professionnel, le jeune consultant, intellectuellement indépendant, pourra faire l’expérience de son poste sans ressentir le besoin de partager ces expériences avec ses collègues ni de les solliciter pour obtenir leurs points de vue, leur expertise.
L’indépendance n’est pas la dernière étape vers l’autonomie car penser de façon indépendante ne convient pas dans un monde de relations d’interdépendance. Par exemple dans le contexte professionnel : les personnes indépendantes sont de bons travailleurs, mais ne sont pas des leaders ou des atouts au sein d’une équipe.
4. Interdépendance
L’interdépendance est la phase du nous. Nous sommes responsable des choix, des actions et des résultats. Nous combinons nos talents et nos capacités pour créer quelque chose d’encore mieux.
La personne interdépendante combine ses actions et son énergie avec ceux de l’autre pour obtenir de meilleurs résultats. Elle s’épanouit et se développe dans sa relation avec l’autre. C’est une phase de maturité avancée.
Lorsqu’elle est authentique c’est une phase de conscience et de sens profond des options et de l’autonomie.
Par exemple, dans le domaine familial, le jeune adulte émotionnellement indépendant reconnait qu’il a besoin de donner et de recevoir de l’amour. Il partage ses difficultés et ses réussites avec ses parents et ensembles, ils apportent des solutions et construisent des projets.
Dans le domaine professionnel, le jeune consultant, intellectuellement indépendant réalise qu’il peut s’appuyer sur la réflexion des autres en complément de la sienne. Il a l’esprit d’équipe et sait s’appuyer sur les compétences de ses collègues pour apporter plus de satisfaction a ses clients.
Katherine Symor précise que le cycle de la dépendance n’est pas linéaire et que la personne fait à nouveau l’expérience de la dépendance une fois confrontée à un problème nouveau. Mais dans ce cas, les cycles sont bien plus rapides. En effet, la personne résout ces nouveaux problèmes chaque fois avec un niveau d’autonomie accrue.
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ETAPE 1 : LES 5 PREMIERS "POURQUOI" DE MON OBJECTIF
Prenons un exemple pour bien comprendre cette méthode : visons un de objectifs ambitieux du moment : "Je désire repasser numéro 1 dans ma vie cette année"
Vous pouvez le modifier par celui que vous désirez maintenant personnellement
Et vous allez à chaque fois vous demander
"pourquoi je veux atteindre ..." 5 fois de suite vous allez répéter et répondre à la même question...
"Je désire repasser numéro 1 dans ma vie" Pourquoi?
Pour apprendre à me respecter
"Pourquoi je veux apprendre à me respecter et à me faire respecter?"
Pour développer l’amour de moi et des autres.
"Pourquoi je veux développer l’amour de moi et des autres ?"
Pour développer la confiance en moi
"Pourquoi je veux développer la confiance en moi?"
Pour développer un business éthique prospère et pérenne et être heureuse.
Bien sûr vous continuez à adapter â votre propre cas...
ETAPE 2 : LES 5 "COMMENT" DE MON OBJECTIF
Une fois que ce processus continue de question réponse est fait, vous allez pouvoir vous demander :
Comment vais-je pouvoir repasser numéro 1 dans ma vie alors que je suis épuisée, débordée et que je me sens isolée dans mon business et démotivée aujourd'hui ?
À ce moment seulement vous pouvez commencer brainstormer sur vos "5 comment".
1- Consulter mes relations pour obtenir de l’aide
2- Lister ce qui me fait vraiment plaisir et que j’ai oublié
3- Déterminer mes talents et passions qui pourraient me redonner confiance
4- Me faire coacher par un expert
5- Rejoindre NBA Nomad Business Authentique le club pour me réinventer grâce à un cercle d’exception bienveillant
ETAPE 3 : POUR ETRE ENCORE PLUS CONCRET... LES 5 PREMIÈRES ACTIONS
Choisissez les "5 premières actions" à faire si possible dès aujourd'hui ...
1- Mettre à jour mes vision boards : celui du passé pour mettre à distance mon passé fataliste et celui du futur pour m'autoriser à vivre mes rêves oubliés
2- Faire une liste précises de mes 5 talents innés auxquels je désire me reconnecter au plus vite
3- Réserver un Call stratégique avec Hafida pour mesurer où j’en suis exactement et voir si et comment elle peut m’aider lien Calendly
4- Faire ma BÉAA TM maintenant, mon test gratuit pour identifier mes réflexes ancrés quant à l'amour de moi lien test gratuit
5- Rejoindre la communauté hbennour Coaching Capsules d’exception pour être inspiré au quotidien lien
Félicitations ! Vous venez juste de clarifier votre objectif et vous avez déjà posé en direct des premières pistes pour faire les premiers pas....
* Cette technique a été à l’origine développée par TOYODA SAKICHI puis fut mise en œuvre chez TOYOTA pendant l’évolution de ses méthodologies lean industrielles. C’est un composant critique de résolution de problème que l’architecte du Système de Production Toyota OHNO TAIICHI décrit comme « la base de l’approche scientifique de Toyota … en répétant pourquoi cinq fois, la nature du problème aussi bien que sa solution deviennent claires. » L’outil a vu son utilisation répandue bien au-delà de Toyota et est maintenant utilisé dans plusieurs méthodes de lean, kaizen (改善) , du japonais kai et zen qui signifient respectivement "changement" et "meilleur" ou process "d'amélioration continue" : comprendre analyser pour rendre meilleur
MON LIVRE COUP DE COEUR
The kaizen way to change your life / Dr Robert Maurer & The One thing / Gary Keller et Jay Papasan
C’EST A VOUS
Faites l'exercice étape par étape objectif par objectif et vous allez vite vous rendre compte que des projets qui vous paraissent jusqu'alors impossibles à réaliser deviennent palpables...
Si vous avez des difficultés n'hésitez pas à demander de l'aide...Rappelez vous une personne à qui on demande de l'aide est souvent honorée de cette demande et vous vous nourrissez réciproquement^^
Pour aller plus loin et mettre de la clarté dans vos objectifs précis et concrets
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En attendant... Faites votre BEAA™ : Balance de l’Équilibre de l’Amour Augmenté™
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